Par « maîtrise de soi », on entend surtout « maîtrise de la colère ». Si la colère a un sens, elle peut aussi rapidement devenir un véritable fléau, dans la sphère personnelle comme dans le monde du travail. La colère non maîtrisée peut créer des désastres relationnels, des dégâts physiques ou émotionnels, que l’on regrettera certainement plus tard, trop tard. Alors, comment maîtriser sa colère ? Apprendre à dominer la colère passe d’abord par l’analyse et la compréhension de ce que signifie cette colère. A froid, bien-sûr (c’est-à-dire quand on est de nouveau capable de réfléchir). Du moins au début.
Il ne s’agit pas de supprimer la colère, mais plutôt de l’observer et de la comprendre pour l’exprimer autrement, de façon plus constructive, afin de répondre aux vrais besoins sous-jacents.
Il existe différents types de colère, et donc diverses solutions pour apprendre à la gérer.
1) Tout d’abord, il y a ceux qui ne se mettent apparemment jamais en colère. Leur croyance : « si je montre ma colère, je vais perdre ma réputation ; tout va bien ». Alors, leur colère, ils la gardent bien cachée à l’intérieur, tant et si bien qu’ils sont souvent convaincus de n’être jamais en colère ; ils n’ont pas conscience d’éprouver parfois cette émotion, comme tout le monde. Solution : apprendre à être à l’écoute de mes émotions.
2) Une catégorie approchante est celle des personnes qui s’auto-flagellent avec leurs colères rentrées, tournées contre eux-mêmes. Leur croyance : « tout est de ma faute, je suis nul ». Dans un groupe ou une famille, comme personne d’autre ne prend la responsabilité de l’erreur commise, ces individus acceptent d’emblée – et systématiquement – l’entière responsabilité. Solution : développer la confiance en soi, apprendre à reconnaître la part de responsabilité de chacun.
3) Certains expriment leur colère par le sarcasme : « ce n’est pas grave si tu viens de dépenser 900 euros, on sait bien que l’argent tombe du ciel ». Leur croyance : « ce n’est pas bien de confronter directement ». Solution : apprendre à exprimer sa pensée directement, sans détour, mais avec bienveillance.
4) Un peu dans le même style, nous avons les passifs-agressifs. Ils ont bien l’air d’être en colère, mais on ne sait pas si leur colère nous est destinée spécifiquement, ni pour quelle raison exacte. Leur croyance : « je n’aime pas la confrontation ». Solution : apprendre à s’exprimer directement à la personne concernée, de façon claire et précise, sans équivoque.
5) Et la colère cocotte-minute, vous connaissez ? La personne accumule, accumule, et un beau jour, elle explose ! Cette colère inattendue surprend tout l’entourage. La croyance : « ce n’est pas grave, je peux supporter ». Solution : dire ce que je ressens au moment où je le ressens, sans l’occulter.
6) Et puis il y a les coléreux chroniques, les éternels insatisfaits. Rien ne va jamais. Tout est prétexte à s’énerver : le mauvais temps, le retard du facteur, les prix qui augmentent, etc. Au fond d’elles-mêmes, ces personnes ne se sentent pas en sécurité ; elles ne sont pas satisfaites de leur vie. Peut-être qu’un problème précis les dérange, mais elles préfèrent l’ignorer et se mettre en colère contre autre chose. Solution : trouver une occupation qui me passionne vraiment, dans laquelle j’aurais plaisir à m’engager entièrement… et les petits soucis deviendront insignifiants.
Toutes ces pistes évoquées pour maîtriser sa colère peuvent faire l’objet d’un coaching à Toulouse ou par skype. En attendant, l’écriture, le dialogue intérieur, la méditation et la pratique de la communication non-violente constituent des outils toujours fort utiles.
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