Les expériences en psychologie le prouvent : le cerveau est beaucoup plus créatif et capable de solutionner un problème si l’on se sent heureux ou si l’on se remémore un souvenir agréable.
Etonnant ? Certes, mais après tout, cela se comprend en toute logique, du moins en partie… Les émotions positives de bien-être ou de joie font baisser le niveau de stress et facilitent ainsi l’accès à la réflexion intelligente du cortex préfrontal.
Lorsqu’on demande à des étudiants de se remémorer un épisode plaisant de leur vie juste avant d’entamer un test de mathématiques, leurs notes sont franchement bien meilleures !
Cela se confirme dans bien d’autres domaines, à tous les âges. Les médecins prennent par exemple de meilleures décisions médicales pour leurs patients si on leur offre préalablement un biscuit ou une friandise. Bref, aussi étonnant que cela puisse paraître, une petite relaxation du cerveau (même avec aussi peu de choses qu’une confiserie) peut être salvateur pour raisonner au mieux et décider judicieusement. Pensez-y la prochaine fois que vous aurez besoin d’un diagnostic médical important… 😉
En conclusion, plus vous vivez des moments positifs (ou plus vous vous souvenez de ceux du passé), plus vous élargissez votre vision du champ des possibles et donc votre capacité à mettre en place ce qu’il faut quand il faut, dans votre vie professionnelle ou personnelle.
Et ce n’est pas tout. Les émotions positives nous permettent de voir avec plus de clarté ce qui unit les êtres plutôt que les différences qui les séparent (origine ethnique ou culturelle, couleur de peau, etc.), ce qui aboutit à des relations sociales plus paisibles et des négociations professionnelles gagnant-gagnant qui profitent à chacun.
Au-delà de la simple vision du verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, les émotions positives nous permettent véritablement de prendre du recul et de donner le meilleur de nous-mêmes.
A ce stade, vous vous dites peut-être, bon d’accord, c’est bien beau, mais on n’est pas tous heureux… Certes, les dispositions de chacun sont différentes. Héritage génétique, éducation, circonstances de la vie… Richesse, beauté, santé ; ce sont là quelques facteurs importants. Nous n’avons donc a priori pas tous le même accès au bonheur, ni même la même perception de ce qu’est le bonheur.
Pourtant, ces facteurs précités ne sont pas si fondamentaux que cela ; ils n’interviennent que pour 40 à 50% de notre sentiment de complétude, selon les études sur le sujet. On se dit souvent, « je serai plus heureux quand j’aurai un meilleur salaire, quand j’aurai fondé une famille », mais quand le rêve devient enfin réalité, d’autres problèmes apparaissent et la course vers le bonheur continue sans fin, avec d’autres rêves.
Car le bonheur, ce n’est pas si simple qu’il y paraît, ce n’est pas toujours là où on le croit. Le bonheur, c’est bien plus que simplement ne plus souffrir (ne plus avoir de factures en retard de paiement, ne plus avoir de migraine, ne plus entendre le tapage nocturne des voisins, etc.).
Alors, quid du 50% ou 60% restant ? A quoi tient notre sentiment de succès et de bonheur ? Il réside dans notre capacité à ressentir positivement les événements et à évoluer intérieurement, afin de naviguer avec davantage de sérénité malgré les inévitables hauts et bas de la vie !
Kesako ?
Par chance, des chercheurs en psychologie ont observé les gens heureux et étudié le « secret » de leur bonheur. Le résultat de ces recherches montre que les personnes les plus heureuses sont celles qui ont un excellent relationnel ; elles aiment nouer des relations amicales de valeur, elles ont des fréquentations stables, y compris avec leurs éventuels animaux de compagnie. De plus, elles ont un plus grand esprit de service et de gratitude que la moyenne de la population. Elles vivent davantage dans l’ici et maintenant, tout en ayant confiance en l’avenir. Elles repèrent et savourent plus librement et intensément les petits plaisirs de la vie. Elles ont l’habitude de pratiquer une activité physique qui leur plaît. Elles affectionnent souvent une forme ou une autre de méditation, de réflexion philosophique ou de vie spirituelle. Elles se sont fixées des buts dans la vie (personnels, familiaux ou professionnels) et s’y tiennent.
Si vous avez envie d’aller progressivement dans ce sens, certains exercices et activités peuvent vous y aider ; ils ont fait leurs preuves auprès de centaines de volontaires qui se sont prêtés à l’expérience. En voici quelques exemples ; à vous de choisir et de mettre en pratique tout ce qui vous convient :
– Rendre un petit (ou grand) service à quelqu’un au moins une fois par jour (ou par semaine, pour commencer),
– Me remémorer un peu chaque jour tout ce qui est arrivé de positif dans ma vie,
– Ecrire une lettre de gratitude à toutes les personnes qui ont compté dans ma vie,
– Ecrire dans un carnet, chaque soir, trois événements plaisants de la journée,
– Visualiser quelle personne j’aimerais être dans 5 ans.
Bien sûr, je suis à votre service pour aller plus loin dans votre stratégie du bonheur, pour votre développement personnel et épanouissement sur tous les plans. Vive le coaching de vie ! 😉
J’ai tendance a la deprime et c’est pas facile de faire tout ce que vous dites. Le coaching peut m’aider ?
Bonjour et merci pour votre message. Oui, le coaching peut vous aider à y voir plus clair, à (re-)définir vos objectifs de vie et à mettre progressivement en place une stratégie personnalisée pour y parvenir.
Si vous êtes souvent déprimé, il peut aussi être judicieux de consulter un médecin et/ou un psychologue, en complément. Lors des premiers rendez-vous de coaching, si je constate qu’un suivi médical ou psychologique serait bienvenu en parallèle pour soutenir mon(ma) client(e), en complément de nos séances de coaching, je ne manque pas de l’indiquer. Entre autres avantages, vous profiterez ainsi bien mieux du coaching.
Pour en savoir plus sur la différence entre coaching et psychologie, vous pouvez vous reporter à la rubrique correspondance, sur la page « F.A.Q. »
Bonne continuation !